Sukkwan Island

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Sukkwan Island – j’en entendais parler depuis longtemps, de ce roman, incontournable aux yeux de plusieurs lecteurs que je côtoie. Electra a achevé de me convaincre lors de notre balade au Forum Fnac en Septembre dernier, je suis donc repartie avec.

Peu de temps avant de le commencer, j’ai réalisé que j’avais déjà lu Désolations, du même hauteur – et si j’en ai peu de souvenirs hélas, j’avais toutefois encore une impression de malaise en y repensant.

Jim Fenn, fraîchement divorcé de sa seconde femme, décide d’aller vivre un an sur une île inhabitée du Sud de l’Alaska – une île isolée de tout, loin de toute vie humaine, accessible uniquement par bateau ou par hydravion, où il veut renouer avec la vie sauvage. D’une beauté virginale, elle est seulement habitée par des ours, des élans et autres animaux sauvages, et dans ses eaux poissonneuses les saumons reviennent chaque année en masse.

Dans son aventure, il a réussi à convaincre son fils de 13 ans, Roy, de l’accompagner. Roy vit avec sa mère et sa soeur en Californie depuis le divorce de ses parents et son père espère ainsi se rapprocher de lui. A contrecoeur, le jeune garçon le suit. Son père lui a promis qu’ils retourneraient régulièrement rendre visite à sa mère et à sa soeur. En attendant, ils vivront seuls, ou plutôt ils apprendront à survivre, en vivant de chasse et de pêche. Jim, le père, affiche un enthousiasme extrême, mais très vite, il révèle ses défaillances dans un manque de préparation à cette aventure, aussi flagrant qu’effrayant. En plus de cette inexpérience, la cohabitation entre le père et le fils se révèle rapidement  anxiogène et le séjour vire rapidement au drame, aussi brutal qu’inexorable.

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