Le voyage de Ludwig

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Voici une façon bien singulière de raconter la seconde guerre mondiale, sujet sur lequel vous êtes nombreux je sais à apprécier les romans.

Julien Jouanneau a choisi de nous surprendre en faisant de Ludwig, un chien, le narrateur de cette histoire dans la grande histoire de la guerre.

Hannah, sa jeune maîtresse, l’a baptisé du prénom de celui dont elle aime tant la musique, qui apaise le vacarme de la guerre mais n’aura pas raison des Crieurs le jour où ils débarquent pour l’arrêter.

Ludwig, c’est l’idée qu’il faut toujours garder l’espoir, s’accrocher avec ténacité.

Lorsqu’il voit Hannah monter dans un des wagons du serpent de fer et de bois, à son image de chien fidèle il ne se résigne pas à l’abandonner – courant entre les rails, toujours tout droit, il entreprend une de ces odyssées que seuls les espoirs démesurés motivent. Ne pas abandonner Hannah.

Si le monde de Ludwig tourne autour de sa maîtresse, qui a toujours oeuvré à développer l’intelligence de son chien, il s’est fait de tout ce qui l’entoure une idée précise. 

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