S’il est une auteure américaine contemporaine que j’affectionne particulièrement, c’est bien Joyce Maynard.
J’aime son talent à raconter des histoires simples et pourtant qui vous tiennent en haleine, j’aime sa plume et les personnages, toujours très incarnés, qu’elle réussit à sortir de son imagination d’une grande fertilité. Grande optimiste, sportive, énergique, passionnée, Joyce Maynard avait pourtant aussi montré dans son dernier récit très personne, Un jour tu raconteras cette histoire, ses propres failles – et l’on ne pouvait que mieux en comprendre la sensibilité si particulière de ses personnages.
De si bons amis n’échappe pas à cet art du récit que Joyce Maynard a su déployer, roman après roman et qui en fait une auteure dont on attend toujours un roman avec impatience.
Helen est une de ces héroïnes fragiles, en équilibre sur un fil – quarante ans, divorcée, elle a perdu la garde de son fils Ollie pour conduite en état d’ivresse.
Ses droits de visite, les petits boulots qu’elle enchaîne et ses réunions aux Alcooliques Anonymes sont les seuls moteurs de sa vie.
Sa vie qui prend pourtant un tournant inattendu le jour où, serveuse dans une soirée, elle rencontre les Havilland, couple charismatique de bienfaiteurs.