L’île des chasseurs d’oiseaux

IMG_7293.JPGConnaissez-vous Peter May?

Romancier écossais, il est l’auteur de la passionnante Trilogie écossaise.

L’île des chasseurs d’oiseaux en est le premier opus.

Alors qu’il est en plein deuil après la mort de son jeune fils, un mois plus tôt, l’inspecteur Finn Mcleod est envoyé sur son île natale du Nord de l’Ecosse, l’île de Lewis, pour aider à résoudre un crime semblable à une affaire sur laquelle il a travaillé à Edimbourg.

Ce retour sur sa terre natale 20 ans après l’avoir quittée le confronte à un passé qu’il avait enfoui : son enfance douloureuse, son ancien ami Artair, son premier amour Marsaili, les camarades d’école et les ennemis de toujours. C’est d’ailleurs l’un d’eux qui a été sauvagement assassiné. Faut-il y voir un lien avec son passé?

Le roman alternant enquête et retour sur le passé, évoque avec puissance la beauté d’une nature sauvage, hostile et ses paysages à couper le souffle. C’est une terre isolée au milieu de la mer où la pauvreté et le poids des traditions sont encore très marqués: « sur cette île dévote, rien ne change », le sabbat y est observé le dimanche et gare à celui qui ne le respecte pas, les femmes entrent la tête couverte à l’église, et seuls les hommes accompagnent un mort jusqu’à sa dernière demeure. On y parle le gaélique, on s’y chauffe à la tourbe et les garçons y sont élevés de façon aussi rude que le climat. Surtout, une tradition étrange s’y perpétue: chaque année, un groupe d’homme se rend en bateau à Ans Geir, une île au milieu de nulle part, où pendant 2 semaines ils tuent le guga, le petit du Fou de Bassan, dont la chair est un met très apprécié des habitants de Lewis. Cette chasse, par sa barbarie et la rudesse des conditions de vie sur l’île, est l’occasion d’un rite initiatique pour les jeunes hommes, vécu autrefois par Finn et son ami Artair. Et jamais Finn n’avait pensé y revenir un jour…

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