Je suis une île

photo du livre "Je suis une île"

En 2004, Tamsin Calidas et son mari quittent Londres pour s’installer au fin fond de l’Ecosse: traversant la mer des Hébrides, ils achètent une maisonnette sur une toute petite île, loin du monde. 

Sur ce « croft » ils vont remettre sur pied la maisonnette aux épais murs de pierre et faire revivre la ferme abandonnée. Les citadins se transforment en travailleurs besogneux, apprenant leur nouveau métier sur le tas. Pourtant, les promesses d’une vie meilleure se transforment en désillusion. Ils se heurtent rapidement à l’hostilité insulaire et à ses moeurs féodales: bien qu’ils soient propriétaires de leur croft, personne ne veut reconnaître leur légitimité. Sans soutien des autres fermiers, sans amis auprès de qui ancrer cette nouvelle vie, sans famille à proximité, ils sont isolés de la communauté. Tamsin peine à devenir mère, et son couple se délite. Alors, pour apaiser ses souffrances, autant physiques que morales, la narratrice se ressource auprès de ses animaux et de la nature, qu’elle apprivoise. Bientôt, seule, sans argent, plus rejetée que jamais par les habitants de l’île, elle fait le choix de rester, et de se battre, tenant la ferme à bout de bras, continuant d’élever ses moutons, découvrant les vertus des plantes et des arbres, trouvant la plus forte des amitiés auprès de Cristall, une îlienne qui, comme elle, sait écouter la nature. Mais les épreuves que lui inflige cette société patriarcale et violente ne cessent jamais.

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